- Dans quelles circonstances est-ce que tu penses que les étudiants américains feraient grève?
- Franchement, je ne sais pas, parce que c'est tellement un concept étranger chez eux
et de plus en plus, aux États-Unis en général, qu'il faudrait quelque chose de très radical.
Surtout la grève. Des manifestations, ça arrive.
Des manifestations contre ceci ou contre cela, j'en ai vu dans ma carrière aux États-Unis.
Et des manifestations justifiées, qui quelquefois, pas immédiatement
mais, plus tard, ont eu des effets positifs.
Mais la grève, non, je ne peux pas imaginer que des étudiants fassent la grève jamais aux États-Unis.
C'est trop, c'est trop "foreign", c'est trop étranger comme concept.